Peintures et produits de déco tenus d’afficher leurs émissions polluantes

Ecrit par decopure

peintures

Les nouveaux produits de décoration et de construction, tels que peintures, isolants, moquettes, vernis ou colles, doivent désormais afficher leur niveau d’émissions polluantes afin de permettre aux consommateurs de choisir les moins nocifs pour l’air intérieur. L’émission des polluants volatiles devront être indiqués pour laisser une plus grande liberté aux consommateurs dans le choix sur le marché de la peinture toujours plus diversifié. Ce nouvel étiquetage classe en quatre catégories (A+, A, B et C) les produits selon qu’ils émettent peu ou beaucoup de substances polluantes.

Cet étiquetage, issu du Grenelle de l’environnement, est obligatoire depuis le 1er janvier pour les produits nouvellement commercialisés mais ne le sera qu’à partir de septembre 2013 pour ceux qui étaient déjà sur le marché avant. L’étiquette, ressemblant à celle utilisée dans l’électroménager pour l’énergie, attribue une note aux produits en fonction de leur niveau d’émissions d’une dizaine de composés volatiles polluants tels que le formaldéhyde ou le toluène.

« Il s’agit d’une autodéclaration. Le fabricant est responsable de l’exactitude des informations mentionnées sur l’étiquette », précise le décret du 23 mars 2011 instituant cette nouvelle étiquette. « Pour la première fois, une étiquette va permettre d’informer les consommateurs, donc d’orienter leurs achats vers des produits moins nocifs pour la qualité de leur air intérieur », s’était félicitée Nathalie Kosciusko-Morizet après la parution de ce décret au printemps.

Une étude menée entre 2003 et 2005 dans 560 logements par l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur avait montré que les concentrés organiques volatiles affichaient des taux bien plus élevés à l’intérieur des maisons qu’à l’extérieur. « Asthme, allergies ou encore conjonctivites font partie des pathologies souvent liées à la mauvaise qualité de notre air intérieur », rappelle le ministère.

« On a beau étiqueter quelque chose de dangereux, il restera dangereux », estimait jeudi le porte-parole de France Nature Environnement, Benoît Hartmann, qui appelle plutôt à « renoncer à un certain nombre de solvants quand on sait qu’ils sont toxiques ».

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